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Denyse Barrette Mulvihill, 1925-2019, enthusiastic guardian of Le français correct

Judy Rinfret

 

Photo Bill Blackstone

Denyse Barrette Mulvihill, a stalwart pillar of IMAGE, passed away in mid April.

Readers will remember Denyse as the author of the column, “Le français correct,” which made us aware of many examples of insidious anglicisms, sloppy phrasing, and poor grammar.

She frequently used her grandchildren and nephews as examples. This column was always submitted in her perfect longhand acquired during her early training at the convent on Main Street.

For over 20 years her front porch on Stewart Street was the IMAGE print run drop-off point.

Denyse Mulvihill was a blithe spirit revered by her family and community. She enlivened the scene; she reliably enchanted her IMAGE colleagues at our gatherings. Despite her smoking habit, she was lithe and athletic, a dancer, sports coach, and ballet school director.

Denyse graduated from the University of Ottawa at barely 20 years old, in 1945, after which she trained as a teacher at the University of Toronto. Her first position was in Hawkesbury, Ontario where she was appointed Physical Education teacher and basketball and volleyball coach.

She married in Hawkesbury where a son and daughter were born.

The family settled in Sandy Hill in 1969. Denyse taught Phys Ed and French at Lisgar Collegiate and later worked for the federal government as a French language trainer, eventually instructing federal court judges.

She was the beloved grandmama of three grandsons. The eldest reported “Grand-maman était pleine de contradictions…mais elle nous emmenait à réfléchir. C’était ce qui était le plus important pour elle.”

Denyse Mulvihill’s lively interest and joie de vivre will live on to colour Sandy Hill and the spirit of IMAGE.

— With notes from Denyse’s eldest grandson, Mathieu Mulvihill)

 

From Denyse’s final IMAGE article, in April 2016

Le français correct

par Denyse Mulvihill

Améliorer son français, c’est la responsabilité de chacun. Attention de ne pas confondre le sens français avec le sens anglais de certains mots.

On doit dire :

> Être à l’aise, qui signifie « se sentir bien, se sentir heureux et satisfait de sa vie »

—non pas — être confortable, expression réservée aux choses et objets, sinon, c’est un anglicisme.

Ex. – La nouvelle maman est toujours très à l’aise pour se reposer, en berçant son bébé, dès qu’elle peut s’assoir dans son fauteuil confortable.

 

>Fêter quelqu’un, qui signifie « se réjouir en compagnie d’amis, à l’occasion de l’anniversaire d’une personne chère, organiser une rencontre spéciale, à cet effet »

—non pas — célébrer quelqu’un, ce qui est un anglicisme, sauf dans le cas d’un évènement important survenu dans le passé, tel la fin d’une guerre, l’indépendance d’une nation, même une victoire électorale, ou tout autre évènement commémoratif glorieux.

Ex. 1 – À l’occasion de l’anniversaire d’une compagne de travail, ses collègues ont organisé une réunion-surprise afin de la fêter pour d’abord lui faire plaisir, puis, pour la remercier de son dévouement et enfin pour souligner l’amitié que tous lui portent.

IMAGE Christmas photo, 2014 with Denyse at the centre.
Photo Harlequin Studios

Ex. 2 – Chaque année, le 11 novembre, le Canada se fait un devoir national de célébrer le Jour du Souvenir, afin de toujours se rappeler la bravoure et le courage des vétérans des deux Grandes Guerres mondiales, ainsi que des autres conflits dans certains pays lointains, sans oublier le courage et la bravoure des militaires d’aujourd’hui qui continuent la tradition et vont combattre au loin afin de tenter de ramener la paix dans le monde.