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Meet our new municipal councillor: Stéphanie Plante

Marie-Pierre Lefebvre

As of November 15, 2022, Stéphanie Plante is now the councillor for Rideau-Vanier. I had the opportunity to chat with Stéphanie to get to know her better and to see where she will focus for the next four years. Let’s see what new energy she brings to the ward!

MPL : Stéphanie Plante, parle-moi un peu de toi, qui es-tu, d’où viens-tu?

SP : Je suis née à Tecumseh, Ontario, petite ville proche de Détroit. Mon père vient de Valleyfield, Québec et ma mère est Suisse. Mon père a toujours été très strict avec le français quand je grandissais. Un de mes premiers souvenirs est que quand j’étais toute petite, mon père m’avait sortie de la classe pour pouvoir regarder les obsèques de René Lévesque. Mes parents m’ont enseigné que pour militer pour nos droits linguistiques, les petites actions de tous les jours comptent presque plus pour assurer la vitalité et la longévité du français. Étant donné qu’on habitait proche des État-Unis, on y allait souvent et quand on arrivait à la frontière (institution fédérale), mon père s’adressait en français à l’agent. Si l’agent ne parlait pas français, mon père éteignait le moteur et restait là jusqu’à ce qu’un agent vienne et lui parle en français. On est aussi descendu en famille à Ottawa pour les manifestations de l’hôpital Montfort.

J’ai déménagé à Ottawa quand j’étais étudiante à l’Université de Windsor parce que j’avais un stage avec Herb Gray, député et membre du cabinet du premier ministre Jean Chrétien. Il m’a demandé si je parlais français et quand j’ai dit oui, il m’a tout de suite embauchée.

Depuis ce temps-là j’habite à Rideau-Vanier. J’ai habité dans tous les quartiers : la Basse-Ville, Vanier et la Côte-de-Sable, où je vis encore. Mon premier job était dans un resto au Marché By. J’ai toujours été dans le coin, donc quand j’ai entendu que Mathieu Fleury prenait sa retraite, j’ai voulu m’essayer et ça a marché!

MPL : Why did you decide to go into municipal politics?

SP: I have a bachelor’s and a master’s degree in political science. I have always been very involved in the community. I have a lot of ideas and I want to implement them. One of my main issues is affordable housing. I think I am the only elected City official to live in an affordable housing situation; I live in a co-op. We can’t, in 2022, only have overnight shelters and then throw out the most vulnerable come morning. We also don’t have enough family doctors. As the capital city of a G7 country, this makes no sense.

Before going into municipal politics, I worked on Parliament Hill. I saw firsthand the truckers’ convoy. I was shocked by what was happening, but I didn’t have the power to solve those issues. In municipal politics, I can solve problems! My son even told me that people already ask me questions and ask for advice, so why not make it official and make it my job to help and advise them?

I was also inspired by Valérie Plante (no relation!) who won her second mandate as mayor in Montreal not long before our own elections. I have a lot of the same values as her and I thought that if Montreal elects her, I have a chance too. We have many strong female mayors in Canada who have the same messages and platforms. I want to join this movement of women who believe that municipal government is the way to change.

MPL : Quel est le premier dossier auquel tu vas t’attaquer?

SP: Le logement abordable et les médecins de famille.

Je veux mettre des familles dans les édifices fédéraux qui sont vides, dont plusieurs sont à proximité ou dans le Marché By. Il faut renouveler ce coin et en créant du logement pour des familles, ça va changer la dynamique. Elles vont insister pour avoir des espaces verts, des épiceries, une mixité économique et familiale. J’ai une vision!

Je veux aussi essayer d’éparpiller les ressources pour les sans-abris partout dans Ottawa. Les banlieues aussi souffrent de surdoses et de villages de tentes. Je veux qu’on puisse imiter Montréal et Toronto qui ont demandé à leurs arrondissements de trouver de l’espace pour un abri et des services pour les plus vulnérables. Il faut arrêter de fermer les yeux. On doit travailler ensemble et tous les conseillers doivent comprendre les enjeux et accepter de faire partie de la solution.

MPL : Tu as toi-même une famille; comment vas-tu gérer ton nouveau rôle?

La première conversation que j’ai eue avant de faire quoi que ce soit était avec ma famille. J’ai obtenu le soutien dont j’avais besoin. De toute façon, je ne suis plus « cool «  aux yeux de mon pré-ado! Il a 12 ans, est plus autonome et n’a pas besoin de moi comme quand il était petit. Je lui ai dit que je ne serais pas toujours là les fins de semaine ou le soir et il m’a plus ou moins dit «  who cares « !

MPL : What scares you the most?

SP: Climate change; we only have one planet. And spiders.

For climate change, powers lie with different levels of government, including municipal. The City of Ottawa has a Climate Change Plan 2020, that includes building retrofits and electric vehicle fleets. What I want to do is create 15-minute communities where you can find everything you need within a 15-minute walk. I want to bring in a hardware store, grocery stores, ensure we have all the services for all demographics of life, from young families to the elderly. I want us to have a waste-free grocery store, I want to turn all the green space into parks that we can enjoy, with benches and art. I want Rideau-Vanier to be known as a green community that encourages local artists and culture.